Sorti en Europe en février 2007, God Hand est un véritable chant du cygne méconnu du grand public habitué à bouder les productions du studio au succès critique certain. Voyons voir si Gene n’a rien à envier à Joe ou Amaterasu !

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Avant tout chose, parlons un peu de Clover Studio : fondé sous la tutelle de Capcom en juillet 2004 après le succès du Viewtiful Joe sur GameCube et composé en grande partie de l’équipe de Capcom Production Studio 4 dirigé par Shinji Mikami (second fils de Dieu, Resident Evil) et composé de Shu Takumi (Phoenix Wright), Hideki Kamiya (Devil May Cry, Bayonetta), Hideaki Itsuno (Power Stone 2, Dragon’s Dogma) et Hiroyuki Kobayashi (Sengoku Basara) entre autres ; leur premier jeu est le portage de Viewtiful Joe sur Playstation 2… qui était à la base une exclusivité pour la machine de Nintendo étant un des jeux du Capcom Five. Capcom ayant enregistré une baisse de chiffre d’affaires assez conséquente (un bail de 160 Millions de USD) demanda au studio semi-autononome, calqué sur le modèle de SEGA au début des années 2000, de porter le jeu sur Playstation 2 et de développer une suite car le jeu a suffisamment été vendu pour en faire une franchise. Clover a pour mission de se focaliser sur le développement de nouvelles licences qui auront pour coeur de cible les « hardcore gamers » toujours en quête de jeux innovants offrant du challenge. Atsushi Inaba, producer, president et CEO de Clover, qualifie ses jeux de « nouveaux mais fun » car la finalité est de créer un jeu et pas des oeuvres d’art donc le gameplay est l’essence même du truc et ont pour but d’être aussi intéressant à jouer qu’à regarder. Après que l’excellent Resident Evil 4 ait été porté sur Playstation 2, Shinji Mikami, quelque peu dégoûté par cette décision (il avait juré de se couper la tête si jamais RE4 sortait sur une autre console que la GameCube) va voir son pote Inaba et lui parle d’un projet de jeu de type beat’em’all à l’ancienne où la puissance des poings remplacerait les armes à feux et les épées omniprésents dans les jeux d’action mid 2000 et où avec ses deux poings on allait sauver sa go et se taper contre des punks et transsexuels sans pression. God Hand est la quintessence de la philosophie du studio.

« Capcom Five ? Kézako ?? »
C’est un accord commercial entre Nintendo, soucieux d’acquérir des parts de marché, et Capcom établit en novembre 2002 qui consiste au développement de cinq jeux exclusifs à la GameCube dans le but de faire décoller les ventes de celle ci. L’équipe Capcom Production Studio 4 est chargé du développement des jeux.

Les cinq jeux sont :
– P.N.03 : un Third-Person Shooter futuriste au design épuré (sorti en mars 2003) ;
– Viewtiful Joe : un action-platformer en 2.5D rythmé et stylé (sorti en juin 2003) ;
– Dead Phoenix : un rail shooter 3D à la Panzer Dragoon (annulé) ;
– Resident Evil 4 : la suite des survival-horror de renoms renouvelant la série (sorti en janvier 2005) ;
– Killer7 : un jeu de fou malade d’action-aventure sur rail et de First-Person Shooter (sorti en juillet 2005)

Suite à des difficultés financières et aux faibles ventes de certains jeux, Capcom décide de porter les jeux sur Playstation 2 pour rentrer dans leurs frais. Seul P.N.03 restera une exclusivité GameCube.

Attaque casse-noix !
Attaque casse-noix !

Pas de bras, pas de chocolat

L’histoire n’a pas vraiment d’importance, elle est même anecdotique. Vous incarnez Gene un jeune homme plein de fougue qui perd son bras droit après avoir sauvé Olivia d’une bande de bandits. Elle lui donne le God Hand, un bras appartenant à un ancien guerrier qui aurait vaincu le diable pour le bien de l’humanité et que la tribu d’Olivia protège de génération en génération. D’après une radio dans le jeu (car oui l’histoire est tellement au second plan que lorsque vous lancez le jeu y’a pas d’introduction vous êtes directement lancés dans la baston après une petite cutscene parodiant Hokuto No Ken) il y aurait deux god hand, un bras gauche et un bras droit. Celui qui arrivera à posséder les deux god hand sera aussi puissant qu’un dieu. Gene devant cette puissance incroyable que lui procure le God Hand ne semble pas se soucier du destin du monde en danger. En effet, Belze, le diable incarné, et ses sbires les Quatres Devas envahissent le monde pour trouver le God Hand et ressusciter le démon qui avait été vaincu des siècles auparavant. Olivia et Gene parcourent alors le monde post-apocalyptique en cassant le maximum de bouches possible pour sauver l’humanité.

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Les barils explosifs sont de la partie
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Des ennemis variés et armés !

Mikami signe ici un jeu difficile où voir la fin du jeu est un véritable challenge, dès le début le jeu frappe fort : on ne connait pas les combos (qui sont pléthores, on y reviendra) on apprend empiriquement sur les deux premiers ennemis, on affronte un ennemi beaucoup plus gros qui a un moveset différent et qui fait bien mal ensuite on rencontre un groupe d’ennemis qui tabassent un pauvre villageois qui a rien demandé et après avoir battu un mec qui chillait dans le saloon on voit un démon qui sort de son corps avec une musique sinistre qui fait flipper, le ciel devient noir les yeux des ennemis deviennent rouge et le démon se téléporte à une vitesse folle et fait extrêmement mal. Vous pouvez crever en boucle sur… le premier niveau ET ENCORE CE N’EST PAS FINI il a encore d’autres ennemis. On apprend empiriquement à la manière d’un Dark Souls qu’il ne faut pas faire n’importe quoi et foncer tête baissée dans le tas… du moins pas au début. Il faut être méthodique et apprendre les patterns des ennemis, anticiper leurs mouvements, esquiver avec le joystick analogique droit (qui est super réactif c’est juste jubilatoire d’esquiver les ennemis avec le stick Gene fait des mouvements très vifs à la Floyd Mayweather et on peut répliquer très rapidement après une esquive) et placer des combo meurtriers et libérer la puissance du God Hand une fois la jauge remplie (un peu comme le Devil Trigger dans Devil May Cry) pour devenir invincible un court instant et enchainer les coups à une vitesse folle, stun l’ennemi avant de l’envoyer dans la quatrième dimension.

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Les démons sont coriaces

Pousse-toi tu me Gene

C’est surtout l’équipe qui était en charge de Resident Evil 4 qui est derrière God Hand et ça se voit. Au niveau du gameplay, il ne se joue pas comme les Beat Them All 3D classiques, la caméra est placée derrière Gene et est mise un peu sur le coté, le perso est assez lourd dans ses déplacements et vous pouvez faire un quick turn en appuyant sur un bouton et sprinter en tapant deux fois le joystick gauche vers le haut avec une animation hilarante à la Benny Hill. Il n’y a pas d’auto-lock et on ne peut pas bouger la caméra, vous tapez l’ennemi en face de vous et la cible est assignée automatiquement si vous avez plusieurs ennemis en face ou lorsque vous voulez lancer un objet. Au fil de l’aventure, on débloque des techniques soit en les achetant, soit en triomphant de certains ennemis, pour ensuite assigner les dites techniques sur des boutons au choix. La diversité des coups (114 techniques il me semble) et les styles différents (on peut faire de la boxe de l’homme saoul, des

Olivia dans l'excès
Olivia dans l’excès

coups super rapides à la Hokuto no Ken, des prises de catchs etc.) permettent une personnalisation du moveset de notre combattant très poussée. J’emploie le terme de combattant car j’avais plus l’impression de jouer à un grand jeu de baston ouvert et avec plusieurs adversaires tellement les coups sont nombreux et la technique très pointue. Les inputs sont précis et la moindre erreur de votre part peut vous mettre à terre en quelques coups. Comme dans RE4, des QTE sont présents à quelques occasions comme lorsque un ennemi est stunné, on doit alors masher le bouton Rond pour le pilonner, l’écraser, ou encore donner des fessés magistrales aux ennemis féminins / taper dans les bijoux de familles d’un keumé. C’est la seule façon de réaliser une chop pour Gene alors que les ennemis peuvent vous chop et faire des attaques combinés dès qu’ils sont plusieurs à la moindre occasion !

Les coups spéciaux sont actionnables par la pression du bouton R1 : le jeu est alors ralenti et vous sélectionnez la technique spéciale dans la roulette qui consommera des sphères rechargeables après avoir pris des bonus sous forme de cartes de démon de différentes couleurs. Plus vous êtes bon, c’est-à-dire que vous ne prenez pas de coups et que vous en distribuer à la pelle tout en provoquant vos ennemis, plus vous gagnerez de niveaux. Mais attention c’est à double tranchant : Il y a quatre niveaux 1, 2, 3, DIE ; Plus votre niveau est élevé plus vous êtes puissant mais c’est aussi le cas pour vos ennemis qui seront aussi du coup plus rapides et plus féroces, ils n’attendront pas leur tour lorsque vous démonterez un gus et n’hésiteront pas à vous casser le combo et à vous enchainer tranquille.

Les boss sont beaucoup plus fort que Gene
Les boss sont beaucoup plus fort que Gene

Il faut alors faire des Counter Hit pour casser leurs combos dévastateurs et les enchainer à votre tour. Gene n’est pas plus fort que les ennemis de base et lors que la difficulté augmente l’utilisation du god hand est primordial pour dégommer vos adversaires et progresser. Taper, provoquer, esquiver, taper au bon moment et activer le pouvoir de la main de dieu est le coeur du jeu. Lorsqu’on joue en hard on est toujours au niveau 3 ou DIE et c’est archi chaud, une erreur et vous êtes mort. Face à une telle difficulté, c’est avec joie que l’on récupère des objets de heal (représentés sous forme de fruits, miam) et des cartes de démons pour recharger ses sphères. La progression dans les huit niveaux du jeu est donc chaotique, mais les sauvegardes et les checkpoints sont d’une aide non négligeable. Ces derniers étant relativement bien placés et les sauvegardes étant régulières, on peut de ce fait malgré tout progresser sans trop de mal. Hardcore, mais faisable donc. Pour revenir à l’argent du jeu, ce dernier peut vous permettre d’acheter les techniques au magasin, mais aussi de jouer au casino, et surtout de faire des paris sportifs sur des courses de… chihuahuas. La monnaie est très difficile à obtenir en jeu, les mob ne droppent pas beaucoup de flouze et les techniques, roulettes de techniques spéciales, power up pour augmenter la barre de vie ou de sphères coûtent cher ! Il faut jouer bien et pas trop crever car comme dans Viewtiful Joe à la fin du chapitre/niveau vous avez un écran qui récapitule vos stats et compte vos nombres de morts, de niveaux de difficulté acquis (les niveaux 1, 2, 3, DIE) et vous récompense en cash en fonction de vos performances. Le casino permet de jouer au poker et au blackjack ainsi qu’aux machines à sous pour espérer fructifier vos gains à dépenser au magasin.

Ce chihuahua es très dangereux
Ce chihuahua est très dangereux
Paf le clown
Paf le clown
Ben dis donc, tu viens plus aux soirées là
Ben dis donc, tu viens plus aux soirées là

Ohhh Chihuahua !

Le jeu a un univers complètement barré faisant référence à plusieurs mangas comme Hokuto No Ken, MD Geist, Mazinger Z, Gundam, un peu de Jojo’s Bizarre Adventure dans le chara-design et de Mad Max, mais aussi de super sentais comme Power Rangers, à Megaman et Devil May Cry et j’en ai sûrement oublié quelques uns ! Atsushi Inaba affirme qu’aucun anime de référence à été choisi par l’équipe, ils voulaient juste mettre dans le jeu un maximum d’humour et de situations loufoques afin de baisser la tension du jeu qui demande au joueur d’être très exigeant. L’univers humoristique et le personnage de Gene qui ne se prend pas au sérieux et le mauvais goût certain de quelques personnages peuvent rebuter pas mal de monde si la difficulté élevée du titre ne les a pas fait déjà fuir. La bande son est plutôt cool, elle colle parfaitement à l’ambiance décalée du jeu et rythme très bien l’action. Plusieurs thèmes sont sympas mais un peu saoulant à la longue, chaque niveau n’en comptant qu’un seul, on l’entend de ce fait en boucle jusqu’au boss. Les bruitages sont assez réalistes, les coups sont dignes des films de kung-fu et le feedback de la puissance des coups est bien retranscrit au joueur, on sent qu’on fait mal lorsqu’on touche. Les doublages sont corrects, et apportent un peu de charisme aux différents personnages. Les sous-entendus olé olé sont légions et les références à la pop culture us et jap font esquisser un sourire. Mention spéciale pour le thème de fin qui est cool et bien kitsch à l’image de l’ambiance du jeu ! Sur la version PAL le thème est dispo en japonais dans le jukebox obtenu après avoir terminé le jeu, c’est cool.

Une erreur et c'est fini pour toi
Une erreur et c’est fini pour toi

Venons en au sujet qui FÂCHE. Le jeu est vraiment moche. J’ai rarement vu ça surtout pour un jeu sorti fin 2006 au Japon. La Playstation 2 faisait largement mieux, il suffit de voir Okami réalisé par Clover Studio juste avant d’attaquer God Hand. Les textures sont ternes, ça aliase de partout (le casino fait mal aux yeux), les décors sont vides (on aurait dit un jeu de début de la console) et y’a du clipping, à peine l’on bouge le personnage des éléments du décor se cassent puis reviennent, il y a très peu d’interactions avec le décor (pour rappel en novembre 2001 on avait ça) à part pour balancer des caisses en cartons, péter des tables, des chaises, des portes, des barils explosifs… Finalement ce n’est pas très grave car le jeu tourne très bien et il n’y a pas de soucis technique concernant le gameplay. Le jeu en PAL propose un affichage en 60Hz et est super fluide, j’ai vu très peu de ralentissements en jeu et ça colle avec la finalité de Clover : se concentrer sur le coeur du jeu pour en faire une expérience difficile, nouvelle mais fun, le reste n’est que futilités. Et ça marche. Je me suis amusé à fond malgré m’y avoir pété les dents la première fois que j’y ai joué, mais le jeu, une fois bien maitrisé, est incroyablement fun et offre une expérience rarement vu dans un beat them all 3D, bien que répétitif à la longue (des mini jeux rigolos sont éparpillés dans le jeu pour relâcher la pression). On se surprend à essayer des trucs qu’on oserait jamais avant d’avoir acquéri le skill nécessaire permettant par exemple de juggle avec les ennemis avant de les envoyer dans le décor tout en ayant un swag à faire pâlir Dante. Je lui reprocherai peut être le spawn aléatoire des démons qui peut être déstabilisant au début mais ça c’est parce que je suis un sac.

Malgré ses défauts on s’amuse comme un dingue.
Je lui met la note honorable de 3 bol de riz sur 5 supplément merguez, j’me suis embourgeoisé. bol-de-rizbol-de-rizbol-de-rizmerguez

Mais vous vous dites que du coup ce jeu à tout pour plaire il est MAGNIFIQUE obligé il s’est grave bien vendu avec ces features de fou et ce casting de rêve !! Rien du tout mon pote, c’est un bide monumental même.

« Jesus Christ. What Happened ? »

Malgré le trèfle à quatre feuilles qui lui sert de logo, Clover n’a jamais eu de chance. Leurs jeux, plutôt encensés par la presse spécialisée, ne se sont jamais très bien vendus. Pire, les ventes ont eu tendance à diminuer de plus en plus au fil du temps. En effet, les productions du studio avaient une petite base de fans, un public de niche, appréciant les titres mais à part ceux là personne n’a acheté leurs jeux.
Okami, crée par Hideki Kamiya propose une aventure épique dans un Japon médiéval aux graphismes en cell-shading somptueux qui met à genoux la Playstation 2, ne s’est vendu qu’à environ 150 000 exemplaires au Japon, 200 000 aux États-Unis (Canada inclus) et seulement 30 000 ventes en Europe soit au total 380 000 copies vendues dans le monde.
Viewtiful Joe s’est vendu à seulement 625 000 exemplaires sur GC et son portage sur PS2 a fait que 280 000 heureux. Sa suite : 441 000 copies vendues dans le monde sur PS2 et GC.
Et God Hand alors ? Je vous jure que j’ai cherché partout sur internet je n’ai trouvé que les chiffres pour le Japon : 70 000 exemplaires.
À titre de comparaison, deux jeux Capcom exclusifs à la Xbox 360 : Dead Rising s’est vendu à plus d’un million d’exemplaire fin 2006 et Lost Planet s’est écoulé à 329 000 copies dès son premier mois de commercialisation (janvier 2007) aux États-Unis. En un seul mois et sur un seul marché (!) Lost Planet se vendait autant qu’un jeu Clover Studio sur toute sa durée de vie.

Clover Studio ferme définitivement ses portes en mars 2007.

Clover_Studio_logo
RIP in peace

Mais qu’est ce qu’il s’est passé ?! Même Curious Georges s’est mieux vendu (no fake) !!! Pour Shinji Mikami, c’était une erreur d’avoir laisser sa liberté créatrice prendre le dessus, ce qui a rendu le jeu obscur et peu attrayant pour le joueur lambda. Le jeu se vendant lui même comme difficile et ciblé « hardcore gamer » ne s’était pas ouvert à une audience plus large. Atsushi Inaba va plus loin et estime qu’il est presque impossible de faire d’un jeu original, innovant ayant pour vocation de transcender le média, un succès commercial pour la simple et bonne raison que ça n’intéresse pas la majorité des joueurs. Force est de constater que l’imaginaire collectif que certains jeunes amateurs de jeux vidéo partagent est faux. Non, les développeurs ne font pas des jeux pour « l’amour du jeu/constructeur/personnage qu’ils ont crée ». Non ils ne font pas des jeux et moultes suites pour le plaisir. Non ils ne sont pas les victimes des méchants éditeurs avides d’argent. Le jeu vidéo est une industrie qui ne peut marcher que si le produit fini est échangé contre de l’argent. Si un jeu ne se vend pas, cela veut sans doute dire que le public ne veut pas de ce jeu. Il faut alors faire autre chose. Perso, je pense que sortir un jeu pareil alors que la nouvelle génération de consoles (la Xbox 360 était déjà disponible) commençait à montrer le bout de son nez à joué en défaveur du studio.

D’où l’importance d’acheter les jeux que vous appréciez !
Vos achats sont comme des votes pour dire aux éditeurs et développeurs que vous aimez ce genre de jeux et que vous les soutenez dans cette démarche. Que vous en voulez plus des jeux comme ça ! N’oubliez pas, chers lecteurs, que si on se bouffe des DLCs depuis des années c’est parce que ça se vend bien ! Certains gueulent mais à coté ils achètent quand même ! Du coup ça sert à rien de rouspéter si vous achetez, il y en aura encore et encore…!

Ne pleurons pas les gars ! Kamiya, Inaba et Mikami ont fondé après la fermeture de Clover le studio qu’on connait maintenant sous le nom de Platinum Games ! Les droits de Viewtiful Joe, Okami et God Hand ont été conservées par Capcom mais l’héritage de Clover est bien présent. En 2008, Platinum Games signe un accord commercial entre lui et SEGA pour éditer trois jeux : MadWorld sur Wii, Infinite Space sur Nintendo DS et Bayonetta sur Xbox 360 (puis porté sur PS3 par l’éditeur). Le nom de cet accord ? Platinum’s Trio, en référence au Capcom Five ! Bon ok ce sont des journalistes qui ont appelé l’accord comme ça et en réalité c’était 5 jeux car Vanquish (TPS réalisé par Shinji Mikami sorti en octobre 2010) et Anarchy Reign (réalisé par Masaki Yamanaka [Lead Graphic designer sur MadWorld] et sorti chez nous en janvier 2013) se sont ajoutés ensuite. L’envie de créer des jeux pour des passionnés de jeux vidéo est toujours présente mais avec cette fois ci l’envie de s’ouvrir à une audience plus grande, plus occidentale.

Malgré ses 3 années d’existence et ses quelques jeux crées, Clover Studio illustre le changement de l’industrie du jeu vidéo japonais sur consoles. Qu’adviendra t’il de l’avenir ? Platinum Games vont-ils enfin sortir des jeux qui défoncent et qui se vendent bien ? Hideki Kamiya aura t’il toujours autant le seum ? C’est une autre histoire… :3

BarelyRegalaGod Hand est disponible sur PS2 et sur le Playstation Store (PS3).

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