J’ai pas totalement rien foutu en 2021.

________________________________________________

Comme d’hab, les façons d’avoir le livre pour commencer :

En eBook pour 6,99€ 📱 : https://www.thirdeditions.com/ebooks/460-mediatheque-n2-afro-samurai-ebook.html

En physique 📖 : Achète cinq livres sur le site de Third Editions et tu pourras avoir le mien en cadeau. (Et en ce moment c’est les soldes : https://www.thirdeditions.com/34-soldes )

________________________________________________

Nous y revoilà. Il y a un peu plus de trois ans de ça, j’écrivais un billet qui accompagnait un lancement de mon premier ouvrage, dédié à Streets of Rage. Aujourd’hui, c’est un billet similaire qui je m’apprête à écrire, puisque je viens vous parler de mon deuxième ouvrage, portant cette fois sur Afro Samurai. En relisant ce que j’avais écrit suite à mon expérience sur le Ludothèque : Streets of Rage, j’ai trouvé ça vraiment « mignon ». Quand je lis ce « moi » d’une autre époque, vivant son aventure littéraire comme s’il était le héros d’un shōnen, s’endormant en regardant son livre posé sur sa table de chevet, je réalise soudainement que trois ans se sont écoulés. Depuis la sortie du livre, Streets of Rage 4 est sorti en avril 2020. Cette sortie a été vécue comme un événement pour beaucoup, dont moi bien évidemment, et ça a par conséquent été l’occasion de pouvoir parler de Streets of Rage à peu près tout le temps. Le livre a qui plus est été réimprimé en 2021, ce qui fait qu’à l’heure où j’écris ces lignes, il fait partie intégrante de mon présent, j’en ai parlé il y a encore deux mois de ça chez Parker lors d’une rétrospective dédiée à la série. Alors forcément, j’ai du mal à me dire que trois ans se sont écoulés. Mais je m’égare, on est là pour parler du deuxième livre, celui qui vient de sortir. Je risque de beaucoup parler du Ludothèque : Streets of Rage durant ce billet ; après tout, les premières fois ne sont certainement pas les meilleures, mais ce sont celles qui marquent.

– Avant : La lutte intestine –

Si j’ai l’air de soudainement atterrir quant au fait que j’ai pris de l’âge et des kilos depuis le premier livre, j’ai en réalité eu ce déclic durant le deuxième semestre 2020. À l’époque, je suis rentré chez Third depuis presque un an et je sors d’une Biobiotheque dont je suis très fier, mais qui m’a violemment épuisé (au point qu’un an et demi plus tard, vous avez toujours pas de nouvel épisode, eh !). Dorénavant « de l’autre côté », je vis chacune des sorties de Third à 100%. Je suis fébrile à chaque fois qu’arrivent les cartons de nouveaux livres au bureau, dans ces moments je pense beaucoup aux auteurs, à la fierté qu’ils vont ressentir en découvrant leur livre. Je suis heureux pour eux, mais je les envie aussi. Pour ma part, mon bouquin est tombé en rupture quelques mois auparavant, et sans réimpression de programmée à l’époque, j’ai un peu eu le sentiment qu’il était mort à ce moment-là. Quand j’avais écrit le billet de blog pour sa sortie, j’avais émis ma volonté de continuer à écrire, et surtout de voir plus grand. Seulement, je suis trop rouillé pour me lancer dans un gros projet d’écriture, je ne m’en sens pas capable. Le Ludothèque : Streets of Rage a presque deux ans, et en dehors de mes scripts de vidéos, j’ai rien gratté depuis. Un « gros » livre, c’est donc mort, mais réécrire un « petit » livre, ça me paraît jouable. Après tout, je l’ai fait une fois, je sais dans quoi je me lance et surtout, ça me permettra de me remettre en selle. Il y a néanmoins un problème : je n’ai pas de sujet. Les jeux que j’aime ont déjà été traités ou sont trop niches pour avoir un semblant de potentiel commercial, et les quelques sujets inédits qui m’intéresseraient nécessitent selon moi d’être traités dans un « gros » livre. C’est l’impasse.

Quel plaisir inqualifiable que d’ouvrir le carton qui contient ses propres livres

Le lancement d’une nouvelle collection en interne mi-2020 avait cependant semé quelques germes dans mon esprit : la collection Médiathèque. Comme pour la collection Ludothèque, cette dernière a pour but de traiter d’œuvres moins connues, sauf que cette fois le jeu vidéo n’est plus le seul univers exploitable. On peut y écrire sur un manga, un film, une série, bref, le champ d’action est multiplié par dix. Je me suis toujours refusé à parler d’autre chose que de jeu vidéo, car c’est pour moi une passion, là où je considère les autres secteurs culturels comme des passe-temps. Pourtant, il y a des œuvres hors jeu vidéo pour lesquelles je ressens cette fameuse passion. Aussi, Morolian qui traitait jusqu’alors quasiment exclusivement de jeu vidéo dans ses écrits, s’est mise à écrire davantage sur le manga et l’animation. Son article sur Spirale de Junji Ito était génial, elle y avait mis la même énergie et la même rigueur que dans ses Ludothèque. Après qu’elle m’ait indirectement convaincu à me lancer dans le projet Streets of Rage en écrivant son livre sur Rez, elle a une nouvelle fois indirectement contribué à ce que je me remette en question. Elle est forte, Vivi.

C’est d’ailleurs Vivi qui a inauguré la collection Médiathèque, avec un ouvrage consacré à Nadia, le secret de l’eau bleue !

Je me suis donc autorisé à faire sauter ce verrou, et c’est comme ça que m’est venu l’idée d’Afro Samurai. Un anime qui m’avait transcendé à l’époque de sa diffusion il y a plus de dix ans et que je connaissais par cœur. Ses personnages, ses musiques, sa direction artistique, son ambiance, « Afro » m’avait laissé bouche bée, et de ce premier visionnage était née ma passion pour cette œuvre. La licence a totalement disparu des radars depuis bien longtemps, mais je lui perçois une « aura ». Le personnage n’a, il me semble alors, jamais quitté l’inconscient collectif. Le sujet trouvé, je commence mes recherches et gratte un plan, puis le soumets à Mehdi et Nico. Y a trois ans, c’était pas simple de soumettre un plan à un mec que je voyais de temps en temps pour boire des coups sachant que j’avais jamais rien écrit de ma vie, là c’était pas simple non plus d’en proposer un à mes deux boss en sachant qu’ils pouvaient refuser et que ça pouvait créer un p’tit malaise au bureau. On va pas se mentir, y avait moins de risque que ça foire, mais j’étais pas serein. Au final c’est passé, du coup j’ai pu me mettre au travail.

– Pendant : Le processus d’écriture –

Je me mets au travail en octobre 2020. Pour ceux qui ne connaîtraient pas le système, les livres Third ont très souvent une structure commune basés sur trois axes : Création, où la façon dont l’œuvre est née est abordée ; Univers, on l’intrigue de l’œuvre est mise à plat et Décryptage, où l’on prend davantage de recul sur l’œuvre pour l’analyser en profondeur. La partie Création est, par défaut, ma préférée. Je me suis lancé sur YouTube avec La Biobiothèque, un format dont le but premier est de raconter des parcours et donc, irrémédiablement, la génèse des jeux qui y sont rattachés. J’étais parti avec le même enthousiasme sur Streets of Rage, j’avais adoré écrire cette partie car j’avais appris énormément de choses sur la façon dont ces jeux que j’aime tant avaient été crées. On pourrait croire que lorsqu’on se lance dans un projet d’écriture, on est déjà « sachant ». C’est peut-être le cas pour d’autres auteurs, mais ce n’est pas le mien. J’ai certes une base de connaissance qui m’aidera à avancer plus facilement, mais j’apprends énormément sur le tas. Ça me met souvent dans des états d’euphorie assez dingues, tout le challenge est alors de faire passer cet enthousiasme dans mes écrits.

Dans le cas d’Afro Samurai, j’ai rapidement été captivé par l’homme derrière cette œuvre singulière : Takashi Okazaki. Okazaki est un personnage fascinant, que j’aime de tout mon être bien qu’il m’ait foutu un vent en DM sur Instagram. J’ai rarement été confronté à tant d’humanité en faisant des recherches sur un créateur. La génèse d’Afro Samurai commence sur des coins de feuille alors qu’il est encore au lycée et se termine en superproduction animée où le personnage qu’il a crée est doublé par Samuel L. Jackson. À plusieurs reprises, dans toutes les étapes de cette montée en puissance, Okazaki est dépassé par la situation, c’est à la fois hilarant et touchant. Je me suis donc retrouvé à narrer la folle histoire d’un homme extrêmement talentueux à qui il est arrivé une multitude de coups du destin. Je m’exclamais sans arrêt en creusant mes recherches, j’y ai découvert des gens géniaux, à commencer par Dai Okazaki, grand frère de Takashi sans qui Afro Samurai n’aurait peut-être jamais dépassé le stade de brouillon.

Takashi Okazaki (à gauche) et Dai Okazaki (à droite) réalisant une prestation scénique dans le cadre du projet « SMELLY »

Cette partie a été extrêmement gratifiante pour moi car j’ai du creuser vraiment très profond pour reconstituer les morceaux. La création de Streets of Rage est assez bien documentée, j’ai bien évidemment du faire des recherches assez poussées pour confirmer la moindre affirmation lancée dans mon texte, mais ce n’était pas trop compliqué. Dans le cas d’Afro, on a tendance à se dire que le rayonnement international et le succès de l’anime ont laissé dans son sillon moult informations, hélas tout était évoqué à demi-mot dans les making-of, et l’anime était bien plus mis en avant que le manga. Qui plus est, depuis la fin de l’exploitation de la licence, plus personne n’en parle, même pas Okazaki. Le plus gros du travail a donc été de creuser dans l’internet japonais du début du siècle pour retrouver des morceaux d’information. J’ai du traduire des dizaines d’interviews et d’articles en japonais avec le tout petit niveau que j’ai dans cette langue. C’était un travail très long, frustrant aussi, car je m’interdis toujours de récupérer une info si je suis pas sur à 100% de ma traduction. Internet ayant ses limites, j’ai aussi du me procurer des revues japonaises ayant plus de vingt ans pour confirmer des faits. J’ai eu la chance de mettre la main sur un des numéros de Nou Nou Hau, le magazine amateur conçu (en partie) par Takashi et Dai. Avant d’être un manga au format tankōbon, Afro Samurai a été partiellement publié dans ce magazine imprimé à quelques centaines d’exemplaires.

Le numéro 4 de Nou Nou Hau, j’aimerais bien partager le contenu de cette relique mais j’ai pas le matos pour le scanner sans le niquer.

Dans la partie Univers, j’ai choisi de dresser un parallèle quasi-permanent entre le manga et l’adaptation animée. L’anime Afro Samurai est bien plus connu que son manga, je pense même que beaucoup ne savent pas que ce dernier existe, alors même qu’il constitue le matériau d’origine. Dans le processus d’adaptation, le ton a cependant radicalement changé, au point de travestir le message original, et il m’a semblé intéressant de mettre en exergue cette métamorphose assez abrupte du personnage et de ses actions. J’avais beaucoup galéré sur Streets of Rage en rédigeant la partie Univers, au point de devoir la réorganiser entièrement après l’avoir finie. J’appréhendais par conséquent son écriture sur Afro, mais ce choix de faire un comparatif en fil rouge des deux versions de l’œuvre m’a aidé à m’impliquer davantage dans le texte. J’espère que vous prendrez plaisir à découvrir ces différences.

La partie Décryptage enfin, est celle que je redoutais le plus (ouais, plus encore que l’Univers). Sur Streets of Rage, cette partie était en réalité une partie « Création 2 » qui ne portait pas son nom (ça fait trois ans, je peux l’avouer). Il y avait quelques éléments d’analyse, mais rétrospectivement c’était léger. Ici, je me suis retroussé les manches pour essayer de proposer une vraie partie analytique. Cette fois, je me suis énormément impliqué dans mon analyse, entre autres parce que j’y soulève des questions liées à l’identité et à la race, questions qui m’ont suivi toute ma vie en tant qu’enfant métisse. Il serait vraiment compliqué de rentrer dans les détails sans faire de raccourcis fallacieux, mais disons que j’y aborde beaucoup l’appropriation culturelle et surtout la façon dont peuvent être dépeintes les cultures dans les œuvres. D’une partie qui me faisait très peur, c’est celle que j’ai préféré écrire, et surtout celle que j’ai du le plus charcuter, car trop longue. À l’inverse des ouvrages « classiques » de Third, les Ludothèque et les Médiathèque ont un quota de signes à ne pas dépasser, et il s’avère que je l’ai explosé.

– Après : L’aventure éditoriale –

Que ce soit sur Streets of Rage ou Afro Samurai, je suis dans les deux cas parti avec la peur de ne pas pouvoir écrire assez. C’est un truc qui me suit depuis le lycée, à l’époque où je me tapais des compositions de quatre heures pour ne lâcher qu’une timide moitié de copie double, quand les gens autour de moi demandaient des feuilles en plus. Je dois avouer que pour ça, le format Ludothèque/Mediathèque est une sorte de « filet de sécurité ». Il ne faut écrire « que » 100 000 signes. Sur Streets of Rage j’avais dépassé la limite, mais rétrospectivement, j’ai cette impression d’être un peu passé à côté de l’exercice, entre autres à cause du fait que j’y ai foutu de la « Création » partout. Ouais y en avait dans l’Univers aussi, ça fait trois ans j’peux l’avouer. Pour Afro, bien que la crainte était la même, le résultat est différent. Je suis parvenu à embrasser les tenants et aboutissants de chaque partie ; elles ont, je pense, chacune leur rôle et ne se vampirisent pas. Et ça, j’en suis vraiment content. Néanmoins comme je l’ai dit juste avant, j’ai explosé la limite imposée, ce qui a engendré des coupes dans le manuscrit dignes d’un concours de bucherons, ça m’a déchiré le cœur. Alors que le format était à la base rassurant, il est devenu contraignant. Le nombre de signes est devenu une obsession mais dans l’autre sens, et plusieurs fois j’ai traité de sujets en surface car je savais que je n’avais pas la place pour m’étendre.

J’aurais aimé parler davantage du film Afro Samurai Resurrection. Hélas, faute de place, il n’est évoque que dans le premier chapitre.

J’ai aussi été confronté à une difficulté nouvelle, que j’avais un peu prévu. Lorsque j’ai écrit Streets of Rage, j’ai écrit des parties « de tête ». Entendez par là que l’historique du beat’em up par exemple, je l’ai écrit en me basant en grande partie sur mes connaissances ; il me suffisait de vérifier que je ne disais pas de conneries en confirmant avec des sources. Parler de beat’em up et de SEGA, je pouvais pas être plus dans ma zone de confort. En me lançant sur un essai qui traite d’un manga et d’un anime, je savais que j’avais un bagage culturel bien plus pauvre sur la question. J’ai du par exemple me manger des animes que je ne connaissais pas, ou prendre du temps pour comprendre en détail le fonctionnement d’un studio d’animation, le rôle d’une société de production, etc. C’était très enrichissant, j’en ressors avec des connaissances nouvelles, mais je dois bien avouer que le fameux « syndrome de l’imposteur » (que j’ai pas trop habituellement, pour être honnête) est venu me rendre visite une paire de fois durant l’écriture. Depuis que le livre est disponible, j’arrête pas d’y penser. J’ai peur d’avoir dit une grosse connerie, d’être passé à côté d’un truc évident, et ce même alors que j’ai taffé mon sujet pendant des mois. Ça m’avait fait pareil sur Streets of Rage, mais là c’est multiplié par cinquante et c’est pas facile. Ça me provoque même des sensations de « rejet » vis-à-vis du livre, comme si je l’assumais pas. Je suis pas prêt de le relire.

C’est assez marrant parce que mes deux expériences sont radicalement différentes alors que je me suis lancé dans Afro en me disant que j’allais être en terrain conquis. Pour Streets of Rage j’étais une boule de stress pendant l’écriture, je m’étais imposé une discipline très stricte où je travaillais sur le manuscrit tous les jours, j’ai passé plus de temps à tenter de soigner mon écriture qu’à faire des recherches . À l’inverse, j’étais beaucoup moins tendu pour Afro. Je bossais dessus uniquement le dimanche et l’écriture se faisait sans trop de difficultés, mais diable ce que j’en ai chié sur les recherches. Entre les carences à rattraper et le japonais à traduire, le temps passé sur les « à côtés » a été faramineux. Mais oui, globalement, c’était une expérience beaucoup moins stressante. Ça s’explique sûrement par le fait que je suis dans les coulisses, maintenant. Je vis le processus de création d’une vingtaine de livres par an, du coup j’ai naturellement beaucoup moins « dramatisé » la chose. Même la sortie là, je la vis de façon beaucoup moins intense que pour Streets of Rage. J’suis grave content hein, je passe mon temps à mater le livre et à être tout fier, mais je relativise davantage.

L’autre avantage d’être dans les coulisses, c’est que j’ai travaillé sur ce bouquin de A à Z. Non content de l’écrire, j’ai aussi fait sa couverture et sa maquette intérieure. J’ai déjà composé quelques couvertures chez Third, mais celle-ci était assez retord. En me basant sur le procédé qu’utilise habituellement Frédéric Tomé sur la collection, j’ai du reproduire un artwork d’Afro sur Illustrator, avec pour contrainte de n’utiliser qu’une seule couleur. C’était CHAUD, surtout que je dessine comme une teub, mais là encore ça m’a permis de beaucoup progresser. Pour ce qui est de la maquette, j’ai du intégrer moi-même les corrections des éditeurs et des correctrices. C’est un très bon exercice pour travailler son orgueil ! À l’époque de Streets of Rage, vivant ça de l’extérieur donc, j’avais un peu de mal à voir mon texte corrigé, je me sentais un peu dépossédé de mon travail. Ici, j’avais la liste des modifications sous les yeux, et j’avais l’obligation de les intégrer sans faire d’histoire, et ma foi je l’ai plutôt bien vécu. J’en profite d’ailleurs pour saluer le taf de Ludo, qui a vraiment été génial sur tout le suivi alors que ça doit pas être simple de chapeauter le travail d’un collègue. Et je remercie aussi tout le reste des personnes qui ont relu le texte et qui l’ont rendu meilleur. Parce que c’est ça l’intérêt de la correction, c’est de sublimer un texte ! Au-delà d’être une seconde expérience d’auteur, ce livre a donc été une grosse expérience éditoriale. Je suis au moins aussi content d’être parvenu à l’écrire, que d’être parvenu à lui donner forme. Quand on lit les mentions dans l’ours du livre, j’ai un peu l’impression d’être Hideo Kojima dans les génériques de MGS V. Mon nom est partout !

– Encore plus après : What’s next –

J’avais fini mon billet la dernière fois en parlant d’avenir. Là j’dois vous avouer que j’ai pas trop de plan. Ça fait un an que j’bosse sporadiquement sur une vidéo en quatre parties et j’en ai toujours pas sorti une, donc on va peut-être commencer par là. Pour ce qui est de l’écriture, j’serai toujours chaud pour me relancer. À la base j’avais écrit le Ludothèque sur Streets of Rage pour me jauger et m’entraîner pour plus gros ensuite, et c’est vrai que j’trouverais ça un peu dommage si j’allais pas au bout du truc. On verra bien !

Et puisqu’on parle de choses à venir, mon premier livre sera dispo à la vente en mars ! Après être resté exclusif aux Premiums de Third pendant trois ans, son contenu sera publié dans une compilation qui compte quatre autres chouettes livres du même format. J’ai aussi réalisé la couverture de cette compil’, c’était la première fois que j’bossais avec des modèles 3D pour une couv’ donc c’était trop cool mais vas y j’vais arrêter de vous raconter ma vie. Ce sera vendu 19,90€ sur le site et en librairie ! Oui oui, vous avez bien lu, 19,90€ pour cinq livres en un. L’affaire du siècle, ce serait dommage de passer à côté…

Un commentaire sur « MAKING-OF | « MEDIATHEQUE : AFRO SAMURAI » CHEZ THIRD EDITIONS »

  1. Super billet, on ressent bien la passion et l’implication qui t’ont animé pour l’écriture de ce médiathèque mais sois rassuré : tu peux en être très fier, je l’ai trouvé vraiment très bien et il m’a donné envie de lire le manga (comme la Ludo SoR m’avait donné envie de faire les 3 puis 4 jeux, chose qui a été faite 😉)
    Encore félicitations et hâte de lire la suite (et de voir cette vidéo en 4 parties, première partie en 2022? 😁 )

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.